Journal de MusArte

Artiste peintre pour ce qui est de l’activité centrale, ne sachant que faire de mieux je mise par défaut sur mon monde intérieur et je me prends au jeu dans l’exploration des nombreuses facettes de la psyché. Je tente avec obstination de mettre en scène ce qui donne du sens.

Ma photo
Nom :
Lieu : France

Désertant les activités professionnelles dans le social et la formation, j’ai choisi en 96 de revenir à la peinture, ma première vocation. Le mot entéléchie est la clé de mes péripéties, la curiosité et la remise en question font partie de mes valeurs stables.

lundi, janvier 30, 2006

Le blog de Musarte change d'adresse













"Le Journal de Musarte" fait peau neuve et change de nom. Il se rebaptise "Journal de Musarde" et vous le retrouverez à l'adresse suivante :
http://www.muzarte.net
Je vous propose de me rejoindre dorénavant à cette nouvelle adresse, où laisser un commentaire vous semblera simple.
Je ne sais pas où nous allons, mais je vous y invite et puis vous pouvez me retrouver aussi à l'atelier, sur le Monoblogue à plusieurs voix: http://atelierdemusarde.blogspot.com/ , vous y verrez mes travaux en cours et mes élucubrations diverses.

Musardement vôtre

Perdre son temps en navigant à l'aveuglette?

Tout dépend de la philosophie du promeneur mais aussi de sa capacité d’observation. Jean-Jacques me transmet un concept intéressant : la sérendipité (mot non reconnu par l’Académie française, mais est-ce une référence essentielle?).
C’est l’art de faire des trouvailles en perdant son temps, voilà qui anoblit un tantinet mes égarements. On peut explorer ce thème, entre autres à cette adresse :

http://urfistinfo.blogs.com/urfist_info/2005/04/srendipit_quand

jeudi, janvier 26, 2006

Le grand méchant Duchamps

ARTENSION publie une série d'articles sur DADA dans le n°27 du mois de janvier, le magazine autorise l'utilisation de ses textes (en indiquant toutefois la source et l'auteur)


Exposition Dada : le grand bas-art
par Françoise Monnin

Mille « œuvres », cinquante « artistes » : l’exposition du Centre Pompidou consacre la colère exprimée par une poignée d’intellectuels pendant la première guerre mondiale. Mais si leur géniale audace a favorisé notre émancipation, les gadgets qu’ils ont fabriqués, ont-ils leur place parmi les chefs - d’œuvre de notre histoire de l’art ?
« Dada était une bombe, qui s’emploierait à en recueillir les éclats, à les coller ensemble et à les montrer ? Que sauront-ils de plus ? On va leur montrer des objets, des collages. Par cela, nous exprimions notre dégoût, notre indignation, notre révolte. Eux n’y verront qu’une phase, qu’une « étape » comme ils disent, de l’Histoire de l’Art », éructait déjà Max Ernst, lors de la précédente exposition consacrée à Dada par le musée national d’art moderne parisien, en 1966. Peine perdue ! Son ancien complice, le théoricien Marcel Duchamp, constatait alors lui aussi combien l’histoire digère toute forme nouvelle émergeante, combien toute « avancée hasardeuse dans des territoires encore mal définis » (l’historien d’art Marc Lebot définit ainsi la notion d’avant-garde) est condamnée par le succès à l’académisme. Renier le passé revient à lui appartenir, une fois le temps passé. Dire merde au monde fait entrer le mot merde dans le dictionnaire de ce même monde. Et, si celles qui ratent tombent dans l’oubli, toutes les révolutions réussies sont appelées à finir soigneusement référencées dans la chronologie de l’histoire des hommes. Il n’existe aucune alternative. Telle est la Culture. Il en va de Dada comme du reste. La sulfureuse attitude artistique des années 1910, en refusant tous les principes inhérents à la tradition des beaux-arts, a mis à leur place ceux des bas-arts, destinés à leur tour à un succès spectaculaire ; et par conséquent à une récupération.

Petits riens et grosses colèresL’actuelle exposition du Centre Pompidou est à ce titre formidable, énorme, anthologique. Dada n’entendait produire que des petits « riens » et ces petits riens aujourd’hui réunis remplissent tous le sixième étage du temple français de la modernité. Des centaines de mètres de vitrines aseptisées recouvrent là des brouillons, des courriers intimes, des cartes postales, des gadgets. Nul chef-d’œuvre, très peu d’éléments charmants, à l’exception de la collection de marionnettes imaginées par Sophie Taueber-Arp ! Rien que des croûtes et des plaisanteries, devenues au fil du temps des objets de culte. À ce titre, le plus fameux d’entre eux, la Fontaine de Marcel Duchamp (un urinoir de fabrication industrielle, présenté par l’artiste lors d’une exposition américaine de sculptures en 1917), trône en héros. Il s’agissait en 1917 d’en rire, à présent les visiteurs se prosternent avec déférence et dans un silence absolu, intégriste. Dommage….

L’intérêt de l’exposition consiste davantage dans les textes présentés, même s’ils nécessitent de nombreuses heures de lecture. « Élis tes ratures, tout est littérature», écrit à la plume le très jeune poète Philippe Soupault, sur une feuille de carnet à petits carreaux, en 1920. C’est joli. Dada au Centre Pompidou, moins qu’une exposition, est d’abord une bibliothèque. C’est en effet dans le langage des mots que s’est opéré, entre 1916 et 1920, une dilatation véritable des limites de la définition de l’œuvre. À travers les centaines de courriers, de tracts, de fanzines, d’annonces de spectacles et de bandes sons qui sont présentées, le visiteur conçoit combien, au sein d’une Europe en pleine guerre mondiale, il était devenu impossible de peindre des Vénus et de sculpter des Apollon ; combien demeurer poète impliquait de passer les valeurs classiques à la moulinette. Quel dommage que cette exposition néglige le fait que tous les souvenirs ici présentés ne sont issus que de colères et de blagues ! Dada voulait faire hurler et rire, inciter à la révolte. Objectif manqué : à présent, il n’est question que de conservation. Si la Joconde à moustaches, imaginée par Marcel Duchamp, « L.H.O.O.Q », ceux qui la vénèrent outre mesure ne sont que des pisse-froid.

« Dada soulève tout ! »

« Dada soulève tout » : la phrase de Soupault reproduite à l’entrée de l’exposition consacre la manière dont tout soufflé retombe, attraction terrestre oblige. Si tout ce qui est présenté au fil des salles appartient soit à la catégorie des coups de gueule, soit à celle des fous rires, les uns comme les autres, aujourd’hui dénaturés par le commerce de l’art, apparaissent désormais surtout comme de belles arnaques. Un urinoir au milieu du salon, histoire de choquer les voisins ? D’accord en 1917, et tant qu’il a été acquis à bon marché au bazar du coin. Acheté chez Sotheby’s en 2005 pour des centaines de milliers de dollars, il n’est pas rigolo, il est obscène. Tout comme la page consacrée au groupe mécène de l’exposition, PPR (Pinault-Printemps-La Redoute), dans le dossier de presse de l’exposition : plutôt que d’évoquer la liberté, la poésie, l’imagination, la subversion dadaïste, le texte reproduit là signale que « PPR a réalisé en 2004 un chiffre d’affaires de 17,8 milliards d’euros » !
Reproduits, copiés, imités, tous les objets volontairement moches (par goût de la provocation et par besoin de libération) utilisés par les dadaïstes ont généré des hordes de pâles décalcomanies vendues à prix d’or, qui inondent à présent nos centres d’art, et des flots de littérature indigente. « Le filon est désormais recouvert d’une gangue scientifique, dont l’épaisseur est d’autant plus surprenante que les témoignages de l’époque sont rares et ambigus », souligne très justement l’une des auteurs du catalogue de l’actuelle exposition, Séverine Gossart. Lequel catalogue n’en rajoute pas moins ses 1024 pages, comportant certaines erreurs (il y est dit par exemple que Marcel Duchamp est mort à New York), au corpus. Visiter l’actuelle exposition permet de mesurer combien Dada se voulait aérien et combien l’histoire de l’art s’applique à le plomber. C’est en cela qu’il importe de se rendre au Centre Pompidou.

Dada, jusqu’au 9 janvier 2006, musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris. À Washington du 19 février au 14 mai 2006 et au MOMA de New York du 18 juin au 11 septembre 2006
http://www.centrepompidou.fr/

mardi, janvier 24, 2006

Sites de Galeries

Des sites bien achalandés à visiter pour le plaisir

Galerie Pierre Marie Vitoux
http://www.galeriepierremarievitoux.com/1.html#deux
Galerie du centre
http://www.galerie-du-centre.net/

Un blog intéressant sur l'art contemporain

Le lien suivant mène au blog original d'un amateur éclairé qui suit de près et commente les expositions d'art contemporain:
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/lunettesrouges/
Ce lien m'a été communiqué par http://www.duclaux.net

lundi, janvier 16, 2006

Les voeux du ministère de la culture

http://www.culture.gouv.fr/culture/voeux2006/

samedi, janvier 14, 2006

L'urinoir de Duchamp


Paru dans le journal Le Monde

A Genève

ACT-ART
Fédération des associations des artistes visuels et plasticiens de Genève .
Le détour sur le site en vaut la peine.
http://www.act-art.ch/

La Maison des Artistes

Créée en 1952 par des artistes dans un esprit de solidarité, La Maison des Artistes (association Loi de 1901) est aujourd'hui la plus importante association d'artistes plasticiens en France.

www.lamaisondesartistes.fr

Un site riche d'informations pour les artistes français, qui, il faut le dire ont l'obligation légale de s'y inscrire s'ils sont établis en tant que professionnels.

mercredi, janvier 11, 2006

La diffusion en France

From: Artension

Sent: Tuesday, January 10, 2006 9:44 PM
Subject: Suite de l'Enquête Artension 2006

Bonjour,
Vous venez de demander à participer à l’enquête
« Les moyens de diffusion et de reconnaissance de votre oeuvre » et nous vous en remercions.
Pour que les résultats de l’enquête aient plus de poids auprès des intervenants institutionnels, nous souhaitons recueillir l'avis du plus grand nombre d'artistes possible. Vous serait-il possible de faire passer le message ci-dessous à vos amis artistes ? Pour ce faire, vous pouvez simplement transférer ce message à vos connaissances, artistes plasticiens français, en remplaçant l'entête de ce message par un petit mot plus personnel si vous le souhaitez. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des résultats de l'enquête et de son usage ultérieur au service de la promotion de l'art en France, par email, puis dans le numéro de Mars - Avril 2006.

Artistes plasticiens : participez à notre enquête par Internet
Les moyens de diffusion et de reconnaissance de votre oeuvre:
Quels sont-ils ?
Comment les améliorer?
Les résultats de cette enquête seront publiés dans le numéro 28 (mars -avril 2006) d’Artension.

Pour participer à cette enquête : cliquer ici
Ou rendez-vous sur le site de notre partenaire chargé de l'enquête
http://www.etudes-sondages.com/artension

CordialementL'équipe Artension